mercredi 28 septembre 2011

(sylvia plath)


Ma lecture du moment : les poèmes de Sylvia Plath. Vous avez vu comme la couverture est jolie ? Les anglais ont le chic pour faire des livres des objets au graphisme design et branché. En fond, un dessin que je suis en train de faire.


Miss Drake Proceeds to Supper
No novice
In those elaborate rituals
Which allay the malice
Of knotted table and crooked chair,
The new woman in the ward
Wears purple, steps carefully
Among her secret combinations of eggshells
And breakable humming birds,
Footing sallow as a mouse
Between the cabbage-roses
Which are slowly opening their furred petals
To devour and drag her down
Into the carpet’s design.

With bird-quick eye cocked askew
She can see in the nick of time
How perilous needles grain the floorboards
And outwit their brambled plan;
Now through her ambushed air,
Adazzle with bright shards
Of broken glass,
She edges with wary breath,
Fending off jag and tooth,
Until, turning sideways,
She lifts one webbed foot after the other
Into the still, sultry weather
Of the patients’ dining room.

mercredi 21 septembre 2011

(cheesecake blanc & rouge)





 
Un cheesecake réalisé dernièrement, et pour lequel j’ai choisi d’associer coulis de framboises et chocolat blanc.

Cheesecake au chocolat blanc et au coulis de framboise

Pour un gâteau de 24 cm de diamètre
A faire la veille de préférence
Ingrédients :

250g de Digestive Biscuits
60g de beurre

300g de Philadelphia
300g de Saint-Môret
70g de sucre
3 œufs
1 plaque de chocolat blanc pâtissier

1 coulis de framboise du commerce


Préparation :

Préchauffer le four à 150°C.

Réduire les biscuits en miettes (au choix : les passer au mixer, les écraser à coup de rouleau à pâtisserie, les émietter entre ses doigts… les biscuits digestive s’émiettant bien, j’ai opté pour la dernière option).

Faire fondre le beurre et l’ajouter aux biscuits émiettés. Bien mélanger.

Répartir ce mélange dans moule à charnière dont le fond aura préalablement été recouvert de papier sulfurisé.

Tasser les miettes avec le dos d’une cuillère à soupe ou le fond d’un verre et remonter sur les côtés.

Réfrigérer le temps de préparer l’appareil.

Dans une jarre, mettre le Philadelphia et le Saint-Môret. Fouetter les fromages à l’aide d’un batteur électrique.

Ajouter le sucre en poudre et les œufs. Fouetter de nouveau.

Dans un bol, couper le chocolat blanc en morceaux et ajouter une cuillère à soupe d’eau. Faire fondre au micro-ondes pendant 30sec, remuer, puis remettre au micro-ondes 30 sec.

Ajouter le chocolat blanc fondu au mélange de fromages, fouetter pour bien l’incorporer, puis répartir sur le fond de tarte dans le moule à charnière.


Faire cuire à four doux 45 min environ. Le gâteau ne doit pas dorer, il doit rester blanc.

Une fois le gâteau cuit, laisser refroidir à température ambiante.

Puis, à l’aide d’une seringue ou d’une poche à douille, dessiner sur le dessus en faisant un fin trait, une spirale de coulis, en partant du centre du gâteau.

Avec un cure-dent, faire des traits, une fois du centre du gâteau vers l’extérieur, puis de l’extérieur vers l’intérieur. Alterner jusqu’à avoir fait le tour complet du gâteau.

Réfrigérer plusieurs heures avant déguster bien frais.

Vous verrez, il est comme ceux de chez nos amis les anglais !

dimanche 18 septembre 2011

(Sunday morning)


Journée du patrimoine today. Allez-vous vous balader ? Une visite des alentours s'impose... Bon dimanche !



vendredi 16 septembre 2011

(melancholia)


Longtemps hésité à aller voir ce film, mitigée étant donné le précédent. Et puis finalement…
En dépit d’une toile de fond faite de constellations et de visions stellaires que j’ai trouvées parfois superflues – disons que Terence Malick, passé par là juste avant, m’en a plus que rassasiée – ce film m’a, dans l’ensemble, plutôt plu.
Surtout, Lars Von Trier a su m’accrocher dès la séquence d’ouverture avec ses plans magnifiques, véritables tableaux, œuvres à part entière, images à la fois fixes et animées, à la fois réalistes, hyperréalistes et surréalistes, cette lumière qui nous fait passer du réel au presque virtuel, ses mise-en-scènes inattendues et esthétisées au possible, révélant par là même leur plasticité.
A la fois poétiques et angoissantes, je vous en livre quelques unes glanées sur internet sans pouvoir vous en montrer autant que je le souhaiterais.


Evidemment, rien ne vaut de les voir sur grand écran au cinéma, dans le contexte même de Melancholia.
La première me rappelle l’univers d’une autre artiste, qui d’ailleurs fût elle aussi, le temps d’un film, l’égérie de Von Trier, et je me dis que ce pourrait être elle, dans cette robe et ces cordes.

samedi 10 septembre 2011

(les petits pois)


Quand elle a vu ce tissu bleu à pois vert (un jersey), ma sœur m’a tout de suite demandé de lui en faire un haut. Ca m’a pris quelque temps avant de me décider pour un modèle mais je trouve le résultat plutôt convaincant.
J’ai finalement choisi le modèle 10 du livre Every Day Camisoles & Petits Hauts,  raccourci en top. J’ai volontairement fait le corps plus large afin d’avoir une bonne quantité de fronces et surtout pour avoir un effet blousé.
On ne le voit pas sur la photo, mais j’ai ajouté un lien qui passe dans l’ourlet et qui se noue sur le côté, le nœud retombant sur la hanche. Un détail qui « finit » ce modèle et qui plaît beaucoup à ma sister !


mardi 6 septembre 2011

(choir of furies)



Un morceau que j’aime j’aime j’aime, redécouvert au détour d’une séquence d’un film français bien aimé – vous voyez duquel je veux parler ?
Spanish Sahara, de Foals, ici en live et repris dans Les biens-aimés, film à la bande originale excellente et aux clins d’oeils musicaux très appréciés.
<3 <3 <3

jeudi 1 septembre 2011

(mon bureau pour la rentrée)




Ce qui a occupé une partie de mon été : refaire mon bureau !
Pas de photos "avant/après" car je n'ai pensé à l'avant qu'après - ce qui ne m'empêche pas pour autant de vous le montrer maintenant.

Bureau ayant appartenu à ma maman lorsqu'elle était jeune fille, décapé puis peint en blanc (décaper, quelle horreur ! le produit pue le solvant et bousille les outils), ciré, lustré, j'ai aussi changé les poignées, décoré le plateau d'une bande de "vitrostatic" (tellement difficile à trouver !), l'ai protégé d'une plaque de verre, et enfin, j'ai recouvert les fonds de tiroirs d'un adhésif aux motifs et coloris assortis.

Je peux vous dire que cela n'a rien à voir avec mon bureau d'"avant", dont le plateau était recouvert d'un savant collage d'images de mode, et dont le bois tirait vers l'orangé. Il me plaît beaucoup, il n'est pas encore recouvert de tout un tas de papiers, magazines, etc, et les tiroirs sont si jolis que je n'ai pas envie d'y remettre tout mon bazar.

Et vous, vous avez (ar)rangé votre bureau pour la rentrée ?